-
Par Muse Thalie le 17 Avril 2021 à 19:22
Évidemment que j'y pense. Parfois ça me bouffe. Quand je suis moins forte. Cette porte fermée, verrouillée de partout, qui a emmuré l'amitié vivante et ouvert une brèche dans laquelle s'est enfuie la confiance...l'amitié crève, l'amitié meurt, le poison vient parfois de son intérieur...l'avant se fragilise, pâlit, perd ses couleurs, qu' est ce qui a vraiment existé finalement... C'est une rupture, une disparition. Un deuil. Déni, colère, déni, colère. Qu'en faire ? Peu importe l'amour. L'amitié est nécessaire. Je ne l'ai pas decouvert, hein, c'est la force vitale qui coule dans mes veine et irrigue mon parcours, depuis toujours, et tu le sais. Alors une partie de moi se desseche depuis. Il est temps que tu le saches et que tu cesses de fantasmer sur des soi disant feux d'artifices ou je ne sais quel miracle qui ferait que l'amour s'autosuffit. De toute façon la blessure est trop large. Je n'ai pas d'illusions. Juste sortir les mots de moi.
2 commentaires -
Par Muse Thalie le 22 Novembre 2020 à 00:34
Ils étaient là, deux ados emmêlés
Sur les marches du lycée
Elle portait un fuseau qui laissait ses chevilles dénudées
Lui un jean délavé
Il portait ses Nike abîmées
Et ses Adidas avaient beaucoup marché
Les petites lattes en bois sur le sol rouillé
Faisaient comme un clavier
Un clavecin enchanté
Qu’ils n’osaient pas fouler
C’est leurs pieds que j’ai remarqués
Cette précieuse légèreté
Que leur corps viendra magnifier
Quand leurs chaussures seront délacées.
novembre 2020 (atelier d'écriture bricabook)
votre commentaire -
Par Muse Thalie le 11 Juillet 2020 à 10:53
Tes yeux qui lacèrent mon cœur, je saigne en bleu...
votre commentaire -
Par Muse Thalie le 10 Juillet 2020 à 23:16
Alors que recueillie
A tes côtés
Quand cèdent les voluptés
Enfin j’oublie,
Moi
Les mots soufflés à l’oreille
Les mots de toutes ces longues veilles
Avant toi
Ton grand corps qui repose
Et cherche mon soutien
Éperdue je m’accroche au tien
L'épine même est agréable quand on y voit une rose
La nuit apporte son lot de terreur
Dans mes bras je sens ton corps qui frissonne
La tendresse apporte son lot de bonheur
Et ton regard qui s’en étonne
De mes mots caressants
Tu t’inquiètes et t’alarmes
Au creux de tes yeux perlent deux larmes
C’est ton âme que tu répands
Et moi atteinte
Dans ma chair par tant de douleur
J’écoute ta plainte
Déchirer mon cœur
Ton rire est la fulgurance même
Toute la lumière que j’aime
Dans ce moment de retour à toi
Si je sers au moins à cela, moi
Je veux entrevoir les Iles Fortunées
Avant que ne vienne retentir
Les sirènes qui ne cessent de me dire
Que l’amour n’attend pas des années
Pour mourir
Fermons les yeux sur l’avenir
Chavire avec moi, homme inattendu et plonge
Nous allons vivre le songe
Quand bien même un mensonge dit qu’il faut savoir finir…
juillet 2020
2 commentaires -
Par Muse Thalie le 1 Avril 2020 à 20:58
Ce matin Boucle avait revêtu
Son regard fixe de hibou
Farfouillant à bride abattue
Dans son coffret à bijoux
Elle en tira quelques cailloux
Qu’elle se glissa autour du cou.
Affalé sur le tapis mou
Le chien soupirait par à-coups
La suivant d'un œil doux.
Il appartenait à « Mon chou »
Qui la trompait sans vergogne, son époux.
Boucle regardait l’animal
De son regard d’animal fou
Lui balança pour la peine
Dans le flanc, deux ou trois joujoux.
Elle se prit d’un rire - hyène
Enjamba le garde-fou
Tomba pieds-nus sur le sable roux.
Se trouvant moche comme un pou
Elle se savait reine, sorcière, marabout
« Hibou, bijou, caillou, chou, joujou, … »
Susurrait-elle peu ou prou,
L’eau lui montait déjà aux genoux…
mars 2020
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique