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Mirage
Alors que recueillie
A tes côtés
Quand cèdent les voluptés
Enfin j’oublie,
Moi
Les mots soufflés à l’oreille
Les mots de toutes ces longues veilles
Avant toi
Ton grand corps qui repose
Et cherche mon soutien
Éperdue je m’accroche au tien
L'épine même est agréable quand on y voit une rose
La nuit apporte son lot de terreur
Dans mes bras je sens ton corps qui frissonne
La tendresse apporte son lot de bonheur
Et ton regard qui s’en étonne
De mes mots caressants
Tu t’inquiètes et t’alarmes
Au creux de tes yeux perlent deux larmes
C’est ton âme que tu répands
Et moi atteinte
Dans ma chair par tant de douleur
J’écoute ta plainte
Déchirer mon cœur
Ton rire est la fulgurance même
Toute la lumière que j’aime
Dans ce moment de retour à toi
Si je sers au moins à cela, moi
Je veux entrevoir les Iles Fortunées
Avant que ne vienne retentir
Les sirènes qui ne cessent de me dire
Que l’amour n’attend pas des années
Pour mourir
Fermons les yeux sur l’avenir
Chavire avec moi, homme inattendu et plonge
Nous allons vivre le songe
Quand bien même un mensonge dit qu’il faut savoir finir…
juillet 2020
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Commentaires
Prenant ton poème Thalie , comme une histoire finissante ,
C'est beau à pleurer ....
Merci chère lectrice...